technologies de remise sur pied des athlètes


Technologies de récupération : nouvelles méthodes de réhabilitation des athlètes

Avec les progrès de la science et ses innovations toujours plus surprenantes, le domaine du sport a également pris une nouvelle dimension. Après l'utilisation de la réalité virtuelle de la réalité augmentée pour améliorer les performances des athlètes, d'autres technologies ont été développées pour faciliter leur récupération et leur remise en forme. Cet article vous emmène dans un monde où la science, au-delà de s’allier au sport, est devenue une nécessité pour son évolution.

La cryothérapie : la solution pour faire face efficacement aux inflammations et douleurs musculaires ?

Avant tout, sachez que comme son nom l'indique, la cryothérapie est une méthode de guérison basée sur le froid. Le principe est d'exposer le corps à des températures relativement basses sur une courte durée. Il existe deux formes de cryothérapie: la cryothérapie locale et la cryothérapie entière. La cryothérapie locale s'effectue sur une zone du corps par application de glace alors que celle entière consiste en une exposition du corps à un environnement froid à l’aide d'une chambre cryothérapeutique ou une capsule spéciale. Cette méthode fera assurément revenir les protagonistes des pari sportif en Cameroun, les plus grands noms.

D'autre part, c'est en jonglant parfois entre le chaud, le froid et les méthodes classiques que les rééducateurs assurent un bon rétablissement des athlètes. Ils utilisent des méthodes telles que :
  • L’utilisation d’un laser d’intensité modérée ;
  • Les variantes de la cryothérapie ;
  • L’utilisation d’impulsions électriques pour forcer la contraction musculaire ;
  • Les tractions ;
  • Les massages ;
  • L’acupuncture.

Kylian Mbappé Ces sportifs de haut niveau qui font de la cryothérapie


Toutes ces méthodes sont parfois employées suite aux séances de rééducation ou durant celles-ci. L’avantage avec la cryothérapie est que celle-ci réduit d’abord les tensions au niveau des muscles. Ensuite, elle évite que la zone ne s’enfle excessivement. Pour finir, elle apaise les zones où elles sont appliquées. C'est la principale raison pour laquelle le froid est généralement le premier traitement appliqué en cas de blessure musculaire durant un évènement sportif. Le corps médical est toujours pourvu de glacières. Seul hic, une exposition prolongée peut entraîner des engelures et tous les organismes ne disposent pas de la même résistance au froid.

Utiliser les traitements par ondes de choc (TOC) dans le cadre de la guérison de blessures musculaires

Le fonctionnement des TOC est tout bête : des ondes acoustiques d’intensité élevée sont utilisées pour stimuler les zones lésées. En stimulant la circulation sanguine, le TOC accélère l’apport en nutriments nécessaires à la réparation des tissus. D’autre part, les ondes sont en mesure d'inhiber les récepteurs de douleur du corps et donc de réduire les spasmes musculaires et la douleur qui vient avec. Cela leur confère ainsi un caractère analgésique.

Cette méthode de traitement s'utilise d'abord en cas de lésions musculaires chroniques ou aiguës, mais surtout de tendinopathies et blessures sportives. La raison derrière est que cette méthode est peu invasive et présente rarement des effets secondaires. En plus de permettre d'éviter les interventions chirurgicales, elle réduit grandement le temps de récupération musculaire : c'est scientifique. Cependant, le traitement n’est pas adapté à toutes les formes de blessures.

La robotique au service du sport : développement d’exosquelettes rééducateurs

Au cours des dernières années, la robotique a fait preuve d'une avancée fulgurante. C'est dans la rééducation sportive qu'elle s'est montrée assez prometteuse. Les exosquelettes ont été développés dans le cadre de la réhabilitation des athlètes. Ces outils technologiques qui peuvent se ‘’porter’’ à l’instar d’un vêtement ont pour objectif de permettre à l’athlète de retrouver une bonne mobilité des membres. En s’aidant de capteurs de mouvements et d’algorithmes, ils assistent le patient dans ses mouvements et s’adaptent à ses besoins.

Pour un athlète qui a subi un accident grave, une fracture par exemple, les exosquelettes peuvent être la solution de retour au top. En effet, ils aident le patient à reprendre confiance en lui, en lui offrant une mobilité similaire à celle qu'il possède de base. Elles réduisent également les douleurs qui pourraient accompagner une rééducation normale basée uniquement sur les efforts du patient et des encouragements. Pour finir, les capteurs intégrés permettent de suivre l’état de la récupération et d’adapter si nécessaire le traitement.

Des milliers de petits monstres guérisseurs : la nanotechnologie en médecine

Cette technologie de niveau microscopique permet à l’Homme d’influencer des organismes à l’échelle moléculaire. En médecine rééducative, elle s'utilise dans le cadre de la libération contrôlée de médicaments. En effet, les nanoparticules sont programmés pour délivrer aux cellules souches certains traitements afin d’accélérer leur dédoublement et donc la réparation musculaire en cas de lésions.

Par ailleurs, ces nanoparticules peuvent également faciliter la formation de liaisons entre les matrices cellulaires. Et enfin, en se servant de ces nanoparticules, il est possible d’améliorer les technologies d’imagerie. Les nanotechnologies permettent d’avoir une vue plus accrue qu'une IRM. Dès lors, les diagnostics sont bien plus précis accélérant ainsi la prise de décision.

Thérapies par ultrasons pour la réparation des tissus

Ici, il s’agit d’exploiter des fréquences sonores bien définies pour la régénération des tissus. Lorsqu'il s'agit de traiter le corps humain, ses fréquences sont comprises entre 1 et 3 MHz. Ils sont capables de causer des effets thermiques qui réduisent les inflammations et la douleur. Pour finir les ultrasons à une intensité donnée provoquent l’apparition de cavitation. La cavitation est pour le corps humain, un massage à l’échelle microscopique. De micro bulles se forment et s’effondrent en continu dans les tissus.

Électrostimulation : les chocs électriques pour guérir

À l’aide d’électrodes placées sur la peau recouvrant les muscles cibles, on délivre des impulsions électriques stimulantes de diverses intensités. Ces impulsions ont la capacité de répliquer l’action des signaux du système nerveux afin d’induire une réaction musculaire immédiate : la contraction. Bien sûr il ne s’agit pas d’utiliser les mêmes charges que celles d’une exécution, les impulsions ici sont beaucoup plus douces pour ne pas endommager le muscle en essayant de le refaire fonctionner.

L’avantage principal de l’EMS est la relaxation musculaire. C'est une méthode très utile lorsqu'il s’agit de détendre les muscles suite à un effort assez important. Elle prévient également l’atrophie musculaire. Si le muscle est resté inactif trop longtemps, les EMS sont employées pour garder l’activité musculaire à une échelle potable. Une technique pratique pour les athlètes qui subissent des blessures allant sur plusieurs mois de récupération.

Résultats des courses, la technologie a mis au point des inventions révolutionnaires en matière de rééducation. En allant des traitements par chocs aux nanotechnologies, l’on comprend mieux maintenant comment les athlètes peuvent faire face à de graves blessures et revenir au taquet. Même si ces méthodes présentent toujours des limites, elles sont pour l’instant, la solution qui sauve.








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